mercredi, avril 24, 2024

L’installation d’une toiture végétalisée

Toiture_vegetale

Au cours de ces dernières années, les espaces sont de plus en plus appréciés. Les jardins ont pu conquérir un nouveau terrain, la toiture de la maison. Cependant, le principe d’un toit végétalisé n’est pas récent, car il remonte à des siècles. A l’heure actuelle, la toiture végétale fait un retour en force avec le développement des préoccupations écologiques et de maintien de la planète.

Le support d’un toit végétal

Qu’il soit en bois ou en béton, le toit végétal peut être mis en place à condition que la structure porteuse puisse supporter la charge de l’installation prévue. Il faudra alors s’assurer que l’armature est en mesure de supporter un poids compris entre 80 et 600 kilogrammes par mètre carré. Ce qui correspond à la charge de la végétalisation, de l’eau pluviale retenue et de la masse de végétations. Concernant la pente, un toit végétal peut être plat ou incliné avec une inclinaison allant jusqu’à 20%. Mais au-delà, une étude approfondie est requise. En outre, une pente minimale de 2% est conseillée pour limiter l’épaisseur de la couche drainante et ainsi le poids de la structure. Ce qui vous permettra de prévenir les stagnations d’eau aux végétations. En ce qui concerne la construction de la toiture en question, les services d’un professionnel comme cette entreprise de couverture dans le Tarn sont indispensables. Elle va entreprendre les travaux nécessaires pour réaliser un toit plat respectant les normes.

Isoler une toiture végétalisée

Le toit végétalisé peut être mis en place sur tout type d’isolat avec une résistance à la corrosion correspondant aux surcharges prévues. La matière isolante peut être installée soit de manière traditionnelle, notamment en dessous d’une couche de bitume, soit de façon inversée. Mais la deuxième technique est rarement utilisée. Pour la mise en place de l’isolant, tout comme les autres travaux de toiture, solliciter les services d’une entreprise de couverture est indispensable. En outre, l’isolation du toit végétal peut-être associé à l’installation d’un pare-vapeur. Celui-ci se place à l’intérieur pour éviter la stagnation de la vapeur d’eau à travers les couches isolantes et les parois diverses. A noter que tous ces éléments réclament un véritable savoir-faire et du professionnalisme. Ils doivent alors être confiés à un artisan expérimenté.

Étanchéifier un toit végétalisé

L’étanchéité d’un toit végétal est constituée de plusieurs éléments, dont le support qui se place sur la structure porteuse. Puis, il y a le revêtement d’étanchéité qui s’installe généralement sur l’isolat auquel des relevés vont s’ajouter. Sans oublier les ouvertures de toit et la protection contre les variations climatiques. A noter que le revêtement le plus apprécié est le bitume. Mais certains couvreurs utilisent aussi l’asphalte ou d’autres revêtements à base de matériaux synthétiques. Quoi qu’il en soit, l’étanchéité doit résister à l’entrée des racines des fleurs et plantes. L’ajout d’une couche anti-percement est donc indispensable.

La technique de végétalisation

La végétalisation est composée du matériel de drainage régulant l’écoulement des eaux pluviales, du substrat et des plantes. Concernant la plantation, vous avez le choix entre le type extensif, semi-extensif ou intensif.

  • Végétalisation extensive : installer un tapis végétal composé de végétaux vivaces et de sedums.
  • Végétalisation semi-intensive : optimiser la terrasse-jardin avec des matières de culture particulières se substituant à la terre végétale et qui participe à la rétention d’eau.
  • Végétalisation intensive : c’est un vrai jardin avec une couche épaisse de terre végétale et des végétaux divers.